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SYMBOLIQUE DU PIED DANS LES TEXTES SACRES


…Pieds et spriritualités…

L'expression vestigium pedis, est utilisée dans la doctrine chrétienne pour désigner la représentation de la trace laissée par les Prophètes ou les saints. Elle est également utilisée chez des historiens pour désigner les représentations de pieds dans l'iconographie spirituelle de différentes traditions.

Par extension, ce terme désigne différents types d'empreintes de pieds produites par les hommes préhistoriques et imprimées sur les rochers.

Les vestigium pedis désignent donc, d'une façon générale, les empreintes traditionnelles de pieds, telles qu'on peut les trouver dans l'iconographie chrétienne, ainsi qu'en Islam (empreintes des pieds du Prophète) et surtout dans l'Hindouisme (symbolisme des paduka). Les vestigium pedis ont une signification symbolique puissante et complexe, et qui n'est pas toujours complètement élucidée.


En Islam, où les représentations corporelles sont en général proscrites, il existe cependant, au musée Topkapi du Califat, à Istanbul, une paire d'empreintes des pieds du Prophète, à côté d'autres reliques (dont ses deux arcs, ainsi qu'une prestigieuse collection des épées des Compagnons). La forme de ces empreintes est typique des vestigium pedis, et il y a là, très probablement, une relation avec la fonction de Maître spirituel du Prophète. Dans l'ésotérisme islamique, la marque des pieds a d'ailleurs la même portée que celle que l'on trouve en Inde, et elle se rattache au symbolisme général des vestigium pedis.


En Inde, les pieds du « guru » (et également les sandales qu'il porte) étant vénérés comme les membres par lesquels la grâce divine serait la plus susceptible de se transmettre au disciple, les vestigium pedis se trouvent à de très nombreux endroits, et notamment près des sanctuaires et reliques des grands saints.


L’empreinte du pied de Bouddha nous montre que le pied contient le corps tout entier. Depuis le talon jusqu’aux extrémités des orteils en passant par la roue solaire, il inscrit le Devenir de l’homme.


Dans l'iconographie Chrétienne, on trouve des représentations de l'Ascension où, au-dessous du Christ s'élevant dans les airs, on voit l'empreinte de ses pieds sur la montagne. Des animaux portant la dépouille de personnages religieux, peuvent aussi, selon la légende, avoir laissé des empreintes.

Sur un plan physique, les pieds potentialisent le corps de l’homme tout entier. C’est pourquoi l’art de la réflexologie dans son  approche la plus importante du corps, est pratiqué au niveau des pieds, dont les émergences énergétiques, retentissent au niveau de la totalité du corps. Dans cette optique, les doigts de pied correspondent à la partie céphalique du corps, le talon au fondement. Dans un resserrement encore plus grand de l’optique, le pouce du pied peut être vu comme un petit pied à lui tout seul.


Sur des fresques babyloniennes, on voit le guerrier agenouillé devant le roi avant de donner bataille. Il a un genou à terre, la plante du pied est retournée vers le ciel à l’exception du gros orteil. Le pouce repose alors seul sur la terre comme pour recevoir d’elle, à ce niveau très précis du contact, l’énergie et l’élan vital dont le guerrier a besoin. Ce point de contact « massé » par la terre porte le nom de « fontaine jaillissante ».


Un Maître hindou dit à son disciple :  en Marathi, le mot pied signifie « début du moment », trouvez le tout début, le jaillissement de la source, le premier instant de conscience. Si le disciple trouve ce « tout premier instant », il devient le vrai guerrier et peut partir à la conquête de son royaume intérieur.


Lorsque l’homme écoule à l’extérieur de lui, dans des motivations vaniteuses ressortissant au plan d’un avoir non juste les précieuses énergies contenues dans le pied, ce dernier témoigne des enflures de l’âme. Le langage « populaire » ironise sur les « chevilles qui enflent ».


Le Christ lave les pieds de ses apôtres.

Il est classique de voir dans le geste du Christ qui lave les pieds de ses apôtres le symbole même de l’humilité de celui qui, bien que Maître, se fait serviteur. Avant de participer au repas mystique qui va les introduire par anticipation au banquet des noces divino-humaines, les apôtres doivent être ramenés à leurs normes ontologiques. Le Christ se penche alors vers eux et lave leurs pieds. Il guérit ainsi la plaie de l’humanité, dont symboliquement les pieds sont porteurs, car ils potentialisent l’être malade tout entier.

Mais le Christ confirme à l’apôtre Pierre la nécessité de guérir la blessure en lavant les pieds seuls : « si je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous lavez les pieds les uns aux autres » (Jean, XIII, 14).


C’est dans le même sens que Moïse reçoit l’ordre d’enlever ses chaussures devant le buisson ardent. Aucun corps étranger ne doit séparer les pieds de l’homme de la terre-mère.


Les musulmans restés conscients de cette tradition, se déchaussent en entrant dans la mosquée. C’est aussi pieds nus que s’accomplissent dans les différentes traditions les mystères initiatiques. Cette nudité physique implique le dépouillement psychique de l’être.